Sur les rives du Congo, midi et quart.
Deux hippopotames remontent sur la berge.
Dans la chaleur étouffante, ils remontent lentement.
Ils montent, pesamment.
Sous le soleil de plomb, on entend le bourdonnement des mouches, tandis que leurs pieds font floc, floc, dans l'eau boueuse du fleuve majestueux.
Ils peinent à bouger le poids de leur propre corps, dans cette chaleur épaisse nimbée de vapeur, qui les écrase.
Dans le sifflement des insectes et sous les vibrations de la chaleur africaine, ils montent, ils remontent la berge, et l'un dit à l'autre :
- Je ne sais pas comment dire, mais je n'arrive pas à me faire à l'idée qu'on est déjà jeudi.
(merci Roland!)
Histoire cultissime, une de mes histoires anglaises préférées!!
RépondreSupprimerAussi racontée dans le film "Dieu seul me voit" par un Podalydès tout pataud à table, chez des inconnus à Toulouse.
Dans le même genre que les histoires de comptoir, comme celle (à faire durer) du type mal rasé, débraillé, ressemblant à rien, l'air désespéré, accoudé au zinc en éclusant un godet pathétique, et soupirant "I hate Mondays..."
Boris Le Stagiaire un hippo qui ne revient pas du congo!
RépondreSupprimerJacques le parrain de Boris Le Stagiaire (qu'à une tête d'hippo! notre apprenti entrepreneur et mascotte) nous signale cette amusante photo de Roméo le correspondant congolais de Luc Fayard rencontré sur InfoTechArt.