C'est un concept à la mode, le gouvernement en fait des agences, les gourous ne parlent que de çà pour sauver les entreprises...
L'ouvrage Innovation, Désordre, Progrès de Pierre Tabatoni (Editions Economica), lui au moins, rentre dans le vif du sujet.
Il part de l'opposition mythologique entre Prométhée , le créatif et son frère Epiméthée le conservateur (ça me rappelle l'oncle Tania dans "Pourquoi j'ai mangé mon père" de Roy Lewis) pour faire un point complet.
Son credo: innover c'est bouillonner, créer du désordre. J'aime bien.
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PS: pour commander ce livre, n'oubliez pas mon principe de SOUTIEN HORIZONS...
En attendant de répondre plus longuement à Baron(sur communication et information) qui me signale qu'elle est concernée voire impliquée... "Etre impliqué ou "être concerné"? : pour faire comprendre la différence à des gens, par exemple en séminaire de motivation des troupes, vous leur dites simplement: "Si vous voulez faire des oeufs au bacon, vous avez besoin, au départ, d'une poule et d'un cochon; la différence à l'arrivée, dans votre poèle, c'est que la poule est concernée mais le cochon, lui, est impliqué."
Bien d'accord sur le "désordre" comme moteur de l'innovation. Créer de l'entropie favorise des (re)combinaisons inattendues, originales...
RépondreSupprimerD'un autre côté, il faut aussi savoir creuser le sillon, donc se fixer sur quelque chose (une idée, un projet) suffisamment longtemps pour le mener à bien, sans se laisser distraire ou séduire.
L'harmonie se trouve quelque part entre deux nécessités : savoir accueillir le changement - produire de l'ordre (organiser, sélectionner). Bonne vieille dialectique. Soleil et pluie. Ombre et lumière.
L'innovation est toujours un concept intéressant. Hormis les professions centrées sur la créativité, l'innovation, la création de désordre, c'est à dire cette création de déséquilibre mettant les choses en mouvement, est généralement combattue voire muselée dans une organisation. L'orthodoxie aime l'ordre, la planification, le futur connu.
RépondreSupprimerLa résistance au changement est plus ou moins forte mais toujours présente. Celui qui innove est condamné à réussir et fait souvent figure de martien.
>Marc et Jean-Luc: ce que jai effectivement toujours trouvé paradoxal, c'est que l'innovation bouleverse, change, et que les managers, qui sont censés soutenir, initier, développer cette innovation, n'aiment pas le changement. Ils ont l'impression qu'on leur demande de scier la branche... Résultat, soit les innovateurs sont ghetoïsés, genre animaux de laboratoire, soit ils sont étouffés. Je connais peu d'entreprises qui ont réussi à sortir de cette alternative.
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