Un médecin de mes amis me l'a révélé: le corps médical suit en grand secret des formations sur la conduite à tenir face à une épidémie de grippe aviaire, scénario catastrophe genre La Peste de Camus filmé par Oliver Stone, où tout le monde y passe: faute de vaccins suffisants, qui doit-on privilégier? Qui sauve-t-on en priorité et qui délaisse-t-on ? La consigne gouvernementale est tombée et elle est claire: sauvez les jeunes! Les vieux ont eu l'occasion de vivre leur vie, donc on ne va pas s'échiner pour eux et de toute façon ils résisteront mal; les jeunes, par contre, ils sont forts, ils ont encore toute la vie devant eux, il faut les aider. Pourquoi pas? Quand il faut faire un choix, tout le monde a raison...
Mais, ce qui est drôle, à hurler de rire, c'est que les consignes du plan Grippe Aviaire sont exactement le contraire de celles des plans sociaux qui déciment les entreprises en ce moment: là, au contraire, il faut sauver les vieux parce qu'ils auront du mal à se recaser s'ils sont virés; tandis que les jeunes, ils coûtent moins cher à indemniser et ils rebondissent plus facilement. Donc à poste égal, on vire les jeunes.
Résultat: les vieux au travail pourront mourir tranquilles tandis que les jeunes chômeurs auront toute la vie pour trouver du travail...
Mais, ce qui est drôle, à hurler de rire, c'est que les consignes du plan Grippe Aviaire sont exactement le contraire de celles des plans sociaux qui déciment les entreprises en ce moment: là, au contraire, il faut sauver les vieux parce qu'ils auront du mal à se recaser s'ils sont virés; tandis que les jeunes, ils coûtent moins cher à indemniser et ils rebondissent plus facilement. Donc à poste égal, on vire les jeunes.
Résultat: les vieux au travail pourront mourir tranquilles tandis que les jeunes chômeurs auront toute la vie pour trouver du travail...
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