Lire l’article publié par McKinsey : Investing in sustainability: An interview with Al Gore and David Blood
« Sustainability » : un mot mis en vedette par Al Gore, qui regroupe toutes les bonnes intentions du monde en matière de développement durable et d’économie sociale, de respect de l’environnement et de la biodiversité. Le nouveau Prix Nobel de la Paix (l’écologie mène à tout) a même investi dans un fonds spécialisé là-dedans, c’est dire s’il y croit. Le problème, c’est l’incroyable amalgame de toutes les tendances à la mode qu’on retrouve dans ce grand bazar. J’ai retrouvé une définition très militaire de la « sustainability : « Aptitude d'une force à maintenir sa puissance de combat au niveau requis pendant la durée nécessaire à l'accomplissement de sa mission. » C’est dans le glossaire de l’OTAN !
Dans la vision d’Al Gore, inutile de dire qu’on va beaucoup plus loin :
pour lui et son associé dans le fonds Generation Investment Management,
David Blood (ex patron de Goldman Sachs Asset Management), investir en
soutenabilité est « une façon explicite de reconnaître que les facteurs
sociaux, économiques, environnementaux et éthiques affectent les
stratégies business des entreprises. » Et les deux associés y mettent
en vrac : la politique RH (attirer et retenir les talents), la gestion
des risques et des opportunités liés au changement climatique, la
culture d’entreprise, ses normes de gouvernance, ses stratégies
annoncées vis-à-vis des différentes parties prenantes, mais aussi ses
actions philanthropiques, sa réputation et son image. Comme ils se
déclarent spécialistes de cette tambouille, autant dire qu’ils ont de
nombreux clients en perspective ! En tout cas, les Américains ont
toujours adoré trouvé des justifications économiques à de bonnes
pensées ou de bonnes actions. Même le Dow Jones s'y est mis, c'est dire!
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« Sustainability » : un mot mis en vedette par Al Gore, qui regroupe toutes les bonnes intentions du monde en matière de développement durable et d’économie sociale, de respect de l’environnement et de la biodiversité. Le nouveau Prix Nobel de la Paix (l’écologie mène à tout) a même investi dans un fonds spécialisé là-dedans, c’est dire s’il y croit. Le problème, c’est l’incroyable amalgame de toutes les tendances à la mode qu’on retrouve dans ce grand bazar. J’ai retrouvé une définition très militaire de la « sustainability : « Aptitude d'une force à maintenir sa puissance de combat au niveau requis pendant la durée nécessaire à l'accomplissement de sa mission. » C’est dans le glossaire de l’OTAN !
Dans la vision d’Al Gore, inutile de dire qu’on va beaucoup plus loin :
pour lui et son associé dans le fonds Generation Investment Management,
David Blood (ex patron de Goldman Sachs Asset Management), investir en
soutenabilité est « une façon explicite de reconnaître que les facteurs
sociaux, économiques, environnementaux et éthiques affectent les
stratégies business des entreprises. » Et les deux associés y mettent
en vrac : la politique RH (attirer et retenir les talents), la gestion
des risques et des opportunités liés au changement climatique, la
culture d’entreprise, ses normes de gouvernance, ses stratégies
annoncées vis-à-vis des différentes parties prenantes, mais aussi ses
actions philanthropiques, sa réputation et son image. Comme ils se
déclarent spécialistes de cette tambouille, autant dire qu’ils ont de
nombreux clients en perspective ! En tout cas, les Américains ont
toujours adoré trouvé des justifications économiques à de bonnes
pensées ou de bonnes actions. Même le Dow Jones s'y est mis, c'est dire!
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Il ne s'agit pas du tout d'un bazar! Pour comprendre le concept de soutenabilité, il faut apprendre à penser en termes systémiques! Pour commencer, une lecture facile (en anglais) est Fritjof Capra: "The hidden connections". En Francais, on peut commencer par Edgar Morin: "Introduction à la pensée complexe".
RépondreSupprimerMais effectivement, le concept est aussi détourné par de multiples organisations, comme mentionné dans ce blog avec l' OTAN... Ces dérives ne doivent toutefois pas abuser le lecteur! Le concept de soutenabilité est extrêmement riche et cohérent, bien que les auteurs Francais ne s'en servent que trop peu.