Analyste - Psychothérapie : un vieux professionnel qui écoute en privé et qui sait ce qu'il ne veut pas dire. Finances : un jeune amateur qui parle en public de ce qu'il ne sait pas et qui se trompe tout le temps.
Dans cette dernière acception, le mot pourrait être une contraction de anal et de kyste , vulgairement traduisible par " trou du cul ", plus quelques épithètes empruntées au vocabulaire médical (version salle de garde).
Commentaire : les virevoltes de la net économie et le yoyo boursier des valeurs high tech ont fait beaucoup de tort aux analystes, hier portés aux nues, aujourd'hui voués aux gémonies. S'ils avaient vus juste, ils seraient milliardaires et feraient la Une de Paris-Match. Mais les analystes ont un vrai problème, ils sont myopes : " Quand le sage montre la lune, l'imbécile regarde le doigt. " dit le proverbe chinois. Il est pourtant tentant de prédire l'avenir boursier des entreprises sur la base de quelques calculs mathématiques tellement compliqués que personne ne les comprend et d'informations parcellaires, piochées ici et là, soigneusement amalgamées pour en faire une tendance. Un analyste qui parle doctement d'une entreprise ne la connaît pas, n'a jamais visité ses usines et n'a jamais réellement discuté avec ses dirigeants. Sinon il pourrait se laisser influencer. C'est un peu comme ces profs d'architecture aux Beaux-Arts qui se vantent devant leurs étudiants de n'avoir jamais construit une maison.Autres mots...
Commentaires
Enregistrer un commentaire