Une élégante pochette cuir, un design sobre, un minimum de boutons, un écran de bonne qualité… Le Reader de Sony se présente bien. Ce type de lecteur de livres électroniques, comme le Kindle d’Amazon et bien d’autres ne peut que gagner du terrain, ne serait-ce que par son rapport capacité/
encombrement : pour la taille d’un bloc-notes petit (inférieur au format A5) et mince, on peut emporter avec soi toute une bibliothèque.
Le Reader de Sony accepte des cartes mémoire externe (SD) qui vont couramment aujourd’hui jusqu’ à 4 Giga-octets et demain toujours plus. Un livre correspond à une taille de fichier informatique de 500 kilo-octets en moyenne, vous pouvez donc en théorie stocker et lire jusqu’à… 8 000 livres. Ca ira ? Seul bémol : je n’ai eu l’appareil en main que quelques heures et il a refusé de lire ma carte SD de 1 Go que j’avais bourré à mort, pour voir. Résultat : je n’ai rien vu…
Il faudra donc compter avec les limites de performance des appareils actuels.
Le Reader de Sony se situe probablement dans la moyenne, c’est-à-dire
que des gens comme moi, exigeants sur tout type de temps de réponse, le
trouvent nettement trop long, sauf sur le tournage de page qui
s’effectue assez vite. Mais le lecteur habitué à prendre son temps
avec des livres ne se rendra sans doute compte de rien. A noter quand
même un désagréable affichage noir clignotant quand on passe d’une page
à l’autre, qu’il faudra abolument corriger dans les prochaines versions.
Quelques manques étonnants: pas de fonction recherche par exemple alors qu’elle existe sur PC. Aucune fonction tactile non plus alors que l'iPhone est en train d'imposer définitivement ce mode de fonctionnement et qu'il s'avère très pratique pour passer d'une page d'écran à l'autre que ce soit en texte ou en photo.
Le Reader n’existe vraiment que grâce à sa connexion USB avec un PC et
le logiciel eBook Library qui effectue les synchronisations. Ce
logiciel est frustre et lent et il ne faut rien en attendre d’autre que
d’être une courroie de transmission pour déposer des ebooks sur le
Reader.
Le format informatique des fichiers ebooks de Sony est évidemment
spécifique mais son Reader accepte heureusement des formats répandus
comme le RTF de Word ou le PDF. Et si vous faites comme moi, vous
amuser à tester des outils de conversion d’un format à l’autre, vous
n’avez pas fini de vous arracher les cheveux. C’est une opération à
laisser aux spécialistes. Heureusement, comme toujours, des tas de gens
s’y sont mis bénévolement un peu partout sur le web et on peut trouver
assez facilement son bonheur. Méfiance quand même aux petits détails
comme de savoir si votre table des matières ou vos images seront bien
convertis!
Il ne reste plus qu’une seule interrogation : le plaisir physique
d’avoir un livre en main et de tourner les pages, la sensualité du
toucher du papier, l’odeur même du livre, tous ces sens et ces plaisirs
auxquels on est habitué pourront-ils être remplacés par la facilité
d’usage et la capacité de stockage de ces appareils sobres et froids ?
Pour avoir une chance de se développer vite, il faudrait quand même
qu’ils gagnent tous en convivialité et en performance et que les
formats des ebooks se standardisent. Car pour le moment c’est une
fantastique pagaille, qui profite à tous les bidouilleurs.
encombrement : pour la taille d’un bloc-notes petit (inférieur au format A5) et mince, on peut emporter avec soi toute une bibliothèque.
Le Reader de Sony accepte des cartes mémoire externe (SD) qui vont couramment aujourd’hui jusqu’ à 4 Giga-octets et demain toujours plus. Un livre correspond à une taille de fichier informatique de 500 kilo-octets en moyenne, vous pouvez donc en théorie stocker et lire jusqu’à… 8 000 livres. Ca ira ? Seul bémol : je n’ai eu l’appareil en main que quelques heures et il a refusé de lire ma carte SD de 1 Go que j’avais bourré à mort, pour voir. Résultat : je n’ai rien vu…
Il faudra donc compter avec les limites de performance des appareils actuels.
Le Reader de Sony se situe probablement dans la moyenne, c’est-à-dire
que des gens comme moi, exigeants sur tout type de temps de réponse, le
trouvent nettement trop long, sauf sur le tournage de page qui
s’effectue assez vite. Mais le lecteur habitué à prendre son temps
avec des livres ne se rendra sans doute compte de rien. A noter quand
même un désagréable affichage noir clignotant quand on passe d’une page
à l’autre, qu’il faudra abolument corriger dans les prochaines versions.
Quelques manques étonnants: pas de fonction recherche par exemple alors qu’elle existe sur PC. Aucune fonction tactile non plus alors que l'iPhone est en train d'imposer définitivement ce mode de fonctionnement et qu'il s'avère très pratique pour passer d'une page d'écran à l'autre que ce soit en texte ou en photo.
Le Reader n’existe vraiment que grâce à sa connexion USB avec un PC et
le logiciel eBook Library qui effectue les synchronisations. Ce
logiciel est frustre et lent et il ne faut rien en attendre d’autre que
d’être une courroie de transmission pour déposer des ebooks sur le
Reader.
Le format informatique des fichiers ebooks de Sony est évidemment
spécifique mais son Reader accepte heureusement des formats répandus
comme le RTF de Word ou le PDF. Et si vous faites comme moi, vous
amuser à tester des outils de conversion d’un format à l’autre, vous
n’avez pas fini de vous arracher les cheveux. C’est une opération à
laisser aux spécialistes. Heureusement, comme toujours, des tas de gens
s’y sont mis bénévolement un peu partout sur le web et on peut trouver
assez facilement son bonheur. Méfiance quand même aux petits détails
comme de savoir si votre table des matières ou vos images seront bien
convertis!
Il ne reste plus qu’une seule interrogation : le plaisir physique
d’avoir un livre en main et de tourner les pages, la sensualité du
toucher du papier, l’odeur même du livre, tous ces sens et ces plaisirs
auxquels on est habitué pourront-ils être remplacés par la facilité
d’usage et la capacité de stockage de ces appareils sobres et froids ?
Pour avoir une chance de se développer vite, il faudrait quand même
qu’ils gagnent tous en convivialité et en performance et que les
formats des ebooks se standardisent. Car pour le moment c’est une
fantastique pagaille, qui profite à tous les bidouilleurs.
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