Haut débit - Haut dépit. Transmission plus rapide des erreurs. Quand les grands groupes high tech affirment " Le haut débit est l'avenir d'internet et des télécoms ", traduisez par " Ca va se planter deux fois plus vite ". Personne n'a vraiment besoin du haut débit, à part les sites de cul et les vendeurs de boissons. Plus sérieusement, on évoque le haut débit (sous-entendu : de la transmission des informations) quand on cherche un avenir possible au web et aux téléphones portables, réputés aujourd'hui trop lents : en fait, on a déjà du mal à digérer tout ce que ces bidules nous offrent, alors qu'est-ce que ce sera quand ils iront deux fois, non dix fois, plus vite ! Tout le monde s'intéresse à la quantité d'informations qu'on peut envoyer en un temps donné et à la taille des tuyaux nécessaire pour les acheminer, personne ne se préoccupe du temps qu'il faudra au récepteur pour digérer tout çà ! C'est ce qu'on appelle une industrie tirée par l'offre : peu importe la capacité du demandeur, ce qui compte c'est de lui en donner toujours plus parce que, de toute façon, on ne peut pas faire autrement. C'est l'éternelle fuite en avant imposée par l'économie de croissance. L'utilisateur des nouvelles technologies est vu comme un ventre sans limites.Autres mots...
En attendant de répondre plus longuement à Baron(sur communication et information) qui me signale qu'elle est concernée voire impliquée... "Etre impliqué ou "être concerné"? : pour faire comprendre la différence à des gens, par exemple en séminaire de motivation des troupes, vous leur dites simplement: "Si vous voulez faire des oeufs au bacon, vous avez besoin, au départ, d'une poule et d'un cochon; la différence à l'arrivée, dans votre poèle, c'est que la poule est concernée mais le cochon, lui, est impliqué."
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