Management - Méthode pour diriger une entreprise, qui tournicote sans cesse en imposant à chaque virage des modèles qui s’inspirent des tendances du moment et démolissent celles d’hier. Les gourous l’ont compris et c’est ainsi qu’ils vendent tous les deux ans un best-seller qui explique à chaque parution pourquoi ils avaient tort dans la précédente. Pourtant, c’est simple : quand on analyse l’histoire du management, comme le fait très bien Bruno Jarrosson, on comprend qu’il n’est que le reflet de son époque. Il fut, donc, successivement : hiérarchique (après-guerre), collaboratif (années 70), incitatif (années 80), matriciel (années 90 suite et fin), puis en réseau (début des années 2000). Aujourd’hui, depuis le 11 Septembre 2001, il s’inspire de la nouvelle stratégie antiterroriste de la CIA : l’organisation moderne doit penser comme un gang de rue, prêter serment comme une équipe de football américain et communiquer comme Wall Mart (numéro un de la grande distribution aux Etats-Unis). Fabuleux, non ? Décortiquons le modèle : le gang de rue est une secte de tagueurs-rappeurs, qui parle un langage codé, se reconnaît par des signes incompréhensibles des non-initiés, se réunit rapidement pour prendre une décision qu’elle exécute (au sens propre, c'est-à-dire avec un fusil à pompe) immédiatement. L’équipe de foot américain est une assemblée de gros balèzes dopés à la cocaïne et à la testostérone, au cerveau grand comme un petit bit, qui démolit tout sur son passage et obéit aveuglément aux ordres hurlés par un coach hystérique. Enfin, l’enseigne d’hypermarché vous vend des yaourts à bas prix en les présentant comme les éléments essentiels d’une nouvelle vie, vitaminée, écologique et spirituelle. Voilà, tout est dit, vous n’avez plus qu’à vous y mettre. On peut déjà prédire ce que sera la prochaine tendance de management : elle sera solidaire, formatrice, éthique, génétique et elle conjuguera habilement engagement et créativité. Bon courage ! Autres mots...
En attendant de répondre plus longuement à Baron(sur communication et information) qui me signale qu'elle est concernée voire impliquée... "Etre impliqué ou "être concerné"? : pour faire comprendre la différence à des gens, par exemple en séminaire de motivation des troupes, vous leur dites simplement: "Si vous voulez faire des oeufs au bacon, vous avez besoin, au départ, d'une poule et d'un cochon; la différence à l'arrivée, dans votre poèle, c'est que la poule est concernée mais le cochon, lui, est impliqué."
Il est e0 mon avis difficile de coaermpr des equipes sur ces deux matchs, l' un ayant un enjeu considerable et l' autre n'ayant qu'en enjeu tres limite. Vous souvenez-vous du match pour la troisieme place des precedentes coupes du monde?D' accord pour dire que l'Allemagne a un jeu interessant mais cela reste une equipe de contre, de contre attrayant certes mais de contre. L' Espagne a choisi de monopoliser le ballon ce qui n' est pas donne a tout le monde, loin s'en faut.Et si l'Espagne semble ne pas accelerer suffisamment, je pense que c' est a mettre au credit des equipes adverses. L' Espagne recherche constamment la passe/l' acceleration qui tue et prefere ne pas tenter le geste au fait de perdre le ballon. Peut-etre une histoire de gout au bout du compte, mais l'Allemagne n' a pas plus de panache, me semble-t-il. Juste des joueurs plus frais car ils n'ont pas jou'e la Champions League, ce qui permet un jeu plus explosif. (mais c' est juste mon humble avis)
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