(republication d'une chronique de Lucien Toscane) Ras le bol de tous ces gens qui se la pètent. Au début, on se dit c’est pas grave, un défaut de jeunesse, ça leur passera, il en faut des mégalos et des bavards, ça fait avancer le schmilblick, faut pas être un enfant de chœur pour motiver les mercenaires dans ce struggle for life permanent qu’est la vie du business et de la société. Mais, au bout de quelques années à observer ce même spectacle désolant, ce gâchis incroyable, cette prédominance des incompétences diplômées, le petit cirque de ce minuscule et ridicule Clochemerle qu’est la France des affaires, de la politique et des médias, on finit par en avoir marre.