Andrew McAfee est Principal Research Scientist, au Center for Digital Business du MIT Sloan Scholl of Management et auteur de Enterprise 2.0 : New collaborative Tools for your Organization’s Toughest Challenges
Extraits de son interview dans McKinsey Quarterly 2010 Number 1
"Je pensais que des technologies comme Facebook, Wikipedia, FlickR ou YouTube étaient si évidentes que les entreprises allaient se précipiter dessus. Ce n’est pas du tout ce qui s’est passé ! Pourtant, pour que ça marche, il suffit de déployer ces outils, d’en parler autour de soi, d’avoir un projet, de trouver des poches d’énergies pour les soutenir et de le faire savoir à la direction générale. Quand je vois des managers qui lancent un blog, en interne ou en externe, c’est un signe que les choses sont en bonne voie."
Extraits de son interview dans McKinsey Quarterly 2010 Number 1
"Par contre, je trouve les DSI assez conservateurs. Ils se disent souvent : « Mon job est avant tout de ne pas augmenter les profils de risque de mon entreprise. » Un point de vue légitime mais je voudrais les convaincre que l’entreprise 2.0 n’augmente pas ces risques.
Exemple : chez Lockheed Martin, grand groupe de défense et d’aéronautique, le risque et la sécurité sont évidemment des sujets majeurs. Les managers sont très excités par l’entreprise 2.0 et mettent en place des outils qui pourraient facilement être mal utilisés dans cette grande organisation. Mais ils suivent cela de très près avec un reporting et une modération qui permettent de repérer chaque contribution jugée inappropriée. Tout le monde le sait, cela donne de la sérénité et si quelque chose fonctionne mal on le détecte tout de suite et on trouve la solution. Et s’il y a un risque juridique, le service contentieux est alerté. Je crois que, depuis plus aucune contribution n’a été marquée comme indésirable !"
Manager gardien de portesExemple : chez Lockheed Martin, grand groupe de défense et d’aéronautique, le risque et la sécurité sont évidemment des sujets majeurs. Les managers sont très excités par l’entreprise 2.0 et mettent en place des outils qui pourraient facilement être mal utilisés dans cette grande organisation. Mais ils suivent cela de très près avec un reporting et une modération qui permettent de repérer chaque contribution jugée inappropriée. Tout le monde le sait, cela donne de la sérénité et si quelque chose fonctionne mal on le détecte tout de suite et on trouve la solution. Et s’il y a un risque juridique, le service contentieux est alerté. Je crois que, depuis plus aucune contribution n’a été marquée comme indésirable !"
"L’impact est fort aussi pour le management intermédiaire. Souvent, à ce niveau, le manager se voit comme un gardien de portes et d’informations. Il est inquiet face aux outils 2.0 empiétant sur ses missions. Par contre, si vous êtes quelqu’un qui voit son job comme de la motivation d’équipes pour qu’elles participent au succès de l’entreprise, alors ces outils devraient vous plaire parce qu’elles sont au service des hommes. Aucune technologie, même ces formidables réseaux sociaux, ne remplace la rencontre humaine en face à face. Si vous vous voyez comme quelqu’un devant produire du résultat grâce à vos équipes, alors les outils 2.0 vont vous aider à améliorer vos produits.
Quand on essaye de mesurer le succès de la mise en place d’outils, c’est toujours difficile. Même avec le classique et vieux jeu ROI, j’ai du mal à rencontrer des gens qui m’en parlent avec satisfaction. Les managers se posent plutôt la question de savoir quels sont leurs objectifs, ce qu’ils veulent déployer, et comment ils vont mesurer les résultats.
Par exemple dans la communauté de l’Intelligence Service, ils avaient un vrai problème pour partager leurs connaissances et localiser leurs experts au travers de leurs 16 agences fédérales. Les événements du 11 septembre 2001 ont montré l’importance de ce problème. Ils ont donc déployé des outils simples de type wiki et blog où les gens racontent leur travail. Ils parlent ce qu’ils savent et de ce qu’ils font. Un moteur de recherche par là-dessus , une peu de SEO, et vous avez déjà de quoi trouver vite ce qu’il vous faut..."
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Quand on essaye de mesurer le succès de la mise en place d’outils, c’est toujours difficile. Même avec le classique et vieux jeu ROI, j’ai du mal à rencontrer des gens qui m’en parlent avec satisfaction. Les managers se posent plutôt la question de savoir quels sont leurs objectifs, ce qu’ils veulent déployer, et comment ils vont mesurer les résultats.
Par exemple dans la communauté de l’Intelligence Service, ils avaient un vrai problème pour partager leurs connaissances et localiser leurs experts au travers de leurs 16 agences fédérales. Les événements du 11 septembre 2001 ont montré l’importance de ce problème. Ils ont donc déployé des outils simples de type wiki et blog où les gens racontent leur travail. Ils parlent ce qu’ils savent et de ce qu’ils font. Un moteur de recherche par là-dessus , une peu de SEO, et vous avez déjà de quoi trouver vite ce qu’il vous faut..."
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