McKinsey s’est penché dans un article récent sur cette nouvelle forme d’intelligence dite « sociale » et son apport dans le processus de décision : « How social intelligence can guide décisions » (NB: le mot « social » aujourd’hui signifiant par défaut « réseau social »)
(Librement traduit et résumé par moi)
Les marketeurs ont été les premiers à s’emparer des réseaux sociaux : voici venue l’ère des décideurs et des stratèges.
source image: Le Curator c'est aussi un gros méchant dans le jeu WoW (World of Warcraft)
Et cette ère sera basée sur de nouveaux process qui n’auront plus rien à voir avec la vieille école de collecte de l’information en vue de prendre une sage décision, du genre la matrice Swot ou les 5 forces de Porter ! L’entreprise doit pouvoir développer une nouvelle « intelligence sociale » en utilisant les bonnes compétences d’utilisateurs et d’analystes des réseaux sociaux.
Avant, on identifiait des sources d’informations qu’on classait par niveau (experts, concurrents, employés, fournisseurs, données publiées, etc.) et on les collectait. Aujourd’hui on va scanner des conversations de certaines personnes dans certains réseaux. Tout l’art est dans le repérage de ces circuits-là et de ces signaux faibles susceptibles d’anticiper sur des tendances. Un art qui demande de nouvelles formes d’organisation avec des équipes transversales et probablement des recrutements externes qui apportent un œil neuf.
L'avion "social"
General Electric a ainsi lancé avec Virgin Airlines un débat d’idées sur un avion « social », avec de grosses primes à la clé pour les projets qui seraient retenus. 90 000 personnes ont jeté leurs idées sur Twitter pendant deux heures : la moisson a été énorme et on risque d’en entendre parler pendant un certain temps ! Je souhaite bien du courage à ceux qui vont faire le tri !
On cite également des exemples de conversations sur LinkedIn qui ont permis d’anticiper sur des annonces de nouveaux produits de concurrents. Ce qui déclenche déjà un retour de bâton dans les entreprises qui interdisent maintenant à leurs employés de divulguer des informations stratégiques sur les réseaux sociaux.
Mais le retour peut être bénéfique aussi pour l’entreprise qui interroge habilement ces réseaux sociaux, comme cet opérateur telecom qui en écoutant les consommateurs s’est rendu compte à quel point la 4G et les nouveaux mobiles tenaient le haut du pavé dans les discussions et en a fait le fer de lance de sa stratégie.
La chasse au curateur
Les outils d’analyse évoluent donc à toute vitesse et s’éloignent des méthodes traditionnelles. La vitesse est un critère fort car , compte tenu de la lenteur de leur cycle et du nombre d’étap »s de validation, les rapports d’analyses traditionnelles étaient souvent obsolètes le jour où on les lisait. Aujourd’hui, chacun peut pratiquement produire instantanément sa propre newsletter à partir de son choix de sources, avec des outils grand public comme Flipboard par exemple. Le tout étant de trouver les bons experts et « curateurs », mot très à la mode dans le monde du réseau social où il n’a rien à voir avec celui qui s’occupe de la curatelle d’une personne dépendante puisqu’il désigne simplement les nouveaux experts, capables de faire le tri dans le Big Data.
Conclusion : l’information dont l’entreprise a besoin pour prendre ses décisions n’est plus le résultat de sources plus ou moins officielles ou propriétaires mais elle est désormais la résultante multiforme d’une discussion permanente sur les réseaux sociaux, analysée par les curateurs appropriés. La chasse à ces nouveaux experts est ouverte !
(Librement traduit et résumé par moi)
Les marketeurs ont été les premiers à s’emparer des réseaux sociaux : voici venue l’ère des décideurs et des stratèges.
source image: Le Curator c'est aussi un gros méchant dans le jeu WoW (World of Warcraft)
Et cette ère sera basée sur de nouveaux process qui n’auront plus rien à voir avec la vieille école de collecte de l’information en vue de prendre une sage décision, du genre la matrice Swot ou les 5 forces de Porter ! L’entreprise doit pouvoir développer une nouvelle « intelligence sociale » en utilisant les bonnes compétences d’utilisateurs et d’analystes des réseaux sociaux.
Avant, on identifiait des sources d’informations qu’on classait par niveau (experts, concurrents, employés, fournisseurs, données publiées, etc.) et on les collectait. Aujourd’hui on va scanner des conversations de certaines personnes dans certains réseaux. Tout l’art est dans le repérage de ces circuits-là et de ces signaux faibles susceptibles d’anticiper sur des tendances. Un art qui demande de nouvelles formes d’organisation avec des équipes transversales et probablement des recrutements externes qui apportent un œil neuf.
L'avion "social"
General Electric a ainsi lancé avec Virgin Airlines un débat d’idées sur un avion « social », avec de grosses primes à la clé pour les projets qui seraient retenus. 90 000 personnes ont jeté leurs idées sur Twitter pendant deux heures : la moisson a été énorme et on risque d’en entendre parler pendant un certain temps ! Je souhaite bien du courage à ceux qui vont faire le tri !
On cite également des exemples de conversations sur LinkedIn qui ont permis d’anticiper sur des annonces de nouveaux produits de concurrents. Ce qui déclenche déjà un retour de bâton dans les entreprises qui interdisent maintenant à leurs employés de divulguer des informations stratégiques sur les réseaux sociaux.
Mais le retour peut être bénéfique aussi pour l’entreprise qui interroge habilement ces réseaux sociaux, comme cet opérateur telecom qui en écoutant les consommateurs s’est rendu compte à quel point la 4G et les nouveaux mobiles tenaient le haut du pavé dans les discussions et en a fait le fer de lance de sa stratégie.
La chasse au curateur
Les outils d’analyse évoluent donc à toute vitesse et s’éloignent des méthodes traditionnelles. La vitesse est un critère fort car , compte tenu de la lenteur de leur cycle et du nombre d’étap »s de validation, les rapports d’analyses traditionnelles étaient souvent obsolètes le jour où on les lisait. Aujourd’hui, chacun peut pratiquement produire instantanément sa propre newsletter à partir de son choix de sources, avec des outils grand public comme Flipboard par exemple. Le tout étant de trouver les bons experts et « curateurs », mot très à la mode dans le monde du réseau social où il n’a rien à voir avec celui qui s’occupe de la curatelle d’une personne dépendante puisqu’il désigne simplement les nouveaux experts, capables de faire le tri dans le Big Data.
Conclusion : l’information dont l’entreprise a besoin pour prendre ses décisions n’est plus le résultat de sources plus ou moins officielles ou propriétaires mais elle est désormais la résultante multiforme d’une discussion permanente sur les réseaux sociaux, analysée par les curateurs appropriés. La chasse à ces nouveaux experts est ouverte !
@LOUANCHI : Bon, ce commentaire n'est pas un commentaire et n'a rien à voir avec le sujet de l'article, c'est donc un spam!... Mais il soulève un sujet de fond qui interpelle mon âme de journaliste, alors je le laisse... Mais qu'on ne vous y reprenne plus ! :)
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