Par les antiques aqueducs, des eaux vives infiniment arrivent dans la grande cité, dansent sur des places nombreuses au-dessus des blanches vasques de pierre et s'épanchent en de larges et profonds bassins, murmurantes au long du jour, puis haussant avec la nuit leur murmure, la nuit d'ici qui est vaste et pleine d'étoiles et tout adoucie de brises. Et il y a ici des jardins, des allées et des escaliers inoubliables, des escaliers conçus par Michel-Ange, des escaliers disposés à l'image des eaux glissant au long d'une pente et qui font naître, en leur ample chute, une marche d'une autre marche, comme la vague naît de la vague.
Lettres à un jeune poète. p. 65, à propos de Rome.
Lettres à un jeune poète. p. 65, à propos de Rome.
Commentaires
Enregistrer un commentaire