L'antique bouddhisme zen notait qu'il existe deux types de vérité : les « vérités d'essence » et les « vérités d'erreur», les premières ne pouvant être atteintes que par « illumination », quand on n'est plus dans ce monde parce que l'« essence » est « transcendance » ; les secondes sont des « vérités instrumentales », utiles pour construire et réaliser des projets dans le monde des choses et de l'apparence. Toute « vérité d'erreur», après avoir été utilisée, se brise et lui sont substituées d'autres « vérités d'erreur» à chaque fois adaptées aux réalités auxquelles s'affronte l'être vivant.
L'approche stratégique s'emploie à construire des « vérités d'erreur » permettant aux êtres humains de mieux gérer la réalité qu'inévitablement ils construisent pour ensuite la subir.
Paul Watzkawick et Giorgio Nardone, Stratégie de la thérapie brève
En attendant de répondre plus longuement à Baron(sur communication et information) qui me signale qu'elle est concernée voire impliquée... "Etre impliqué ou "être concerné"? : pour faire comprendre la différence à des gens, par exemple en séminaire de motivation des troupes, vous leur dites simplement: "Si vous voulez faire des oeufs au bacon, vous avez besoin, au départ, d'une poule et d'un cochon; la différence à l'arrivée, dans votre poèle, c'est que la poule est concernée mais le cochon, lui, est impliqué."
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