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Articles

Affichage des articles du mars, 2015

Mirages et frayeurs du Big Data, par l'exemple

Je lis un très bon article sur le Big Data dans... Paris Worldwide un des magazines d"Aéroports de Paris, signé Nicolas Kayser-Bril. Bravo Nicolas, bien documenté ! L'article cite notamment pas mal d'exemples qui montrent tout ce qu'on peut faire de bien et de mal avec le Big Data, essentiellement en croisant des données qu'on n'a pas l'habitude de rapprocher. Comment avoir l'intuition que le rapprochement de telles données peut donner lieu à des résultats étonnants, ça je ne sais pas ! Voici un résumé des exemples cités, que je vous donne sans les avoir sourcer, je sais c'est pas bien: - un client du supermarché Target aux Etats-Unis téléphone furieux au directeur du magasin: "Ma fille est encore au lycée et vous envoyez des pubs pour berceaux. Vous voulez qu'elle tombe enceinte ou quoi?" . Quelques jours après, le père apprend que sa fille est effectivement enceinte. Le supermarché avait dressé un profil type à partir de 25 produi...

Pensée rapide, pensée lente, la théorie de Daniel Kahneman en résumé

Le Prix Nobel 2002 de l'économie, Daniel Kahneman, est surtout, comme vous le savez un psychologue. Il est l'auteur de la théorie des perspectives qui a énormément influencé la finance comportementale et bien d'autres domaines. Mais , surtout, il a écrit des bouquins formidables dont celui-ci Système 1/ Système 2 , les deux vitesses de la pensée (2012, Flammarion). Qu'est-ce qui fonde notre jugement, l'instinct ou la réflexion? Et, c'est là où ça devient magnifique, le début du livre est absolument limpide pour comprendre cette distinction ! J'ai rarement vu un livre de réflexion, un essai, démarrer aussi fort, ce mec est génial! Alors je vous livre ces premières pages telles quelles, j'espère que cela pourra être considéré comme un droit de citation !

L'acronyme du jour: BYOC Bring Your Own Cloud

On connaissait déjà BYOD Bring Your Own Device: tu as le droit de venir travailler au bureau avec tes propres outils perso, smartphone et autres tablettes essentiellement mais aussi PC et même, horreur, Mac (non ça c'est un rêve il n'y a pas beaucoup d'entreprises qui l'acceptent !). Tout ça met une grande pagaille dans l'entreprise, ouvre des failles de sécurité grandes comme San Andreas mais, on ne sait pas très bien pourquoi, l'entreprise a abdiqué face au diktat du collaborateur. On n'a pas vu beaucoup d'employeurs dire niet au BYOD, c'aurait pu être drôle qu'un patron dise à son employé: votre device, là, vous pouvez vous le mettre là où je pense! 

La société à coût marginal zéro: mise à jour de la théorie de Jeremy Rifkin

La théorie d’une économie à coût marginal zéro de l’économiste Jeremy Rifkin a souvent été mal interprétée : elle ne dit pas que la production de biens ne coûte plus rien, elle dit que la valeur ajoutée dans toutes les activités se trouve de plus en plus dans les services et que ces services sont de plus en plus numériques, donc à coût marginal proche de zéro (le coût marginal c’est bien le coût pour ajouter une unité supplémentaire, sans tenir compte des coûts fixes).  D’ailleurs la plupart du temps, Rifkin dit « proche de zéro » et ce souvent les commentateurs qui simplifient en disant zéro tout court ! Alors, ça tombe bien, l'économiste a fait il y a quelques mois une conférence à la Commission Européenne, lors du Digital Action Day,  dans laquelle il précise un peu sa pensée. Je l'ai donc traduite librement pour vous dans les lignes qui suivent.

Hugo (Victor) : La fin de tout

Quelle est la fin de tout ? la vie, ou bien la tombe ? Est-ce l'onde où l'on flotte ? est-ce l'ombre où l'on tombe ? De tant de pas croisés quel est le but lointain ? Le berceau contient-il l'homme ou bien le destin ? Sommes-nous ici-bas, dans nos maux, dans nos joies, Des rois prédestinés ou de fatales proies ? Ô Seigneur, dites-nous, dites-nous, ô Dieu fort, Si vous n'avez créé l'homme que pour le sort ? Si déjà le calvaire est caché dans la crèche ? Et si les nids soyeux, dorés par l'aube fraîche, Où la plume naissante éclôt parmi des fleurs, Sont faits pour les oiseaux ou pour les oiseleurs ? Victor Hugo - Les voix intérieures- Via Laurent Sorbier

Pape François : Les maladies de la curie romaine

Je voudrais mentionner ici certaines des maladies de la curie romaine. 1) La maladie de celui qui se sent immortel, immunisé ou tout à fait indispensable. 2) Le marthalisme (qui vient de Marthe) ou l'activité excessive. 3) La maladie de la pétrification mentale et spirituelle. 4) La maladie de la planification excessive et du fonctionnarisme. 5) La maladie de la mauvaise coordination. 6) La maladie d'Alzheimer spirituelle. 7) La maladie de la rivalité et de la vanité. 8) La maladie de la schizophrénie existentielle. 9) La maladie de la rumeur, de la médisance, et du commérage. 10) La maladie qui consiste à diviniser les chefs. 11) La maladie de l'indifférence envers les autres. 12) La maladie du visage lugubre. 13) La maladie qui consiste à accumuler. 14) La maladie des cercles fermés. 15) La maladie du profit mondain, des exhibitionnistes.

L’entreprise hyperscale : un business model à comprendre

résumé et traduction libre commentée par moi d'un article McKinsey : Competition at the digital edge: ‘Hyperscale’ businesses . On a d’abord parlé d’informatique « hyperscale » pour qualifier l’architecture et les performances des data centers de Google, Facebook ou autres Amazon, capables de faire face à des montées en charge brutales sans perte de qualité du service en utilisant beaucoup de techniques de virtualisation. On parle maintenant d’entreprises et de business hyperscales et ce sont les mêmes (Amazon, Google, etc.) parce que ces entreprises manipulent des données, des clients, des devices ou des interactions qui se chiffrent en millions ou milliards d’unités : chaque jour Google gère 4 milliards de requêtes par jour, Twitter 500 millions de tweets, Alibaba 254 millions de commandes…. Les outils habituels de gestion sont dépassés par ces quantités !

Carte de la France des salaires

Tirée du Rapport Lebreton (2013): Les territoires numériques de la France de demain On se demande comment le numérique ne va pas aggraver la fracture: il aime bien aller la ou il y a de l'argent. ..

58% de la consommation énergétique des immeubles vient de l'informatique et des réseaux

Les techniques de réduction de la consommation d'énergie ont fait beaucoup de progrès ces dernières années dans tous les domaines majeurs de la construction d'immeubles. C'est ce qu'on appelle "l'énergie immobilière", liée au bâtiment lui-même. Le problème, c'est que les usagers du bâtiment, eux, ne sont pas soumis aux mêmes réglementations et c'est ainsi que les équipements informatiques et réseaux-télécoms des bureaux d'un immeuble comptent aujourd'hui en moyenne pour 58% de la consommation énergétique du bâtiment, selon l'Ademe (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie), cité par la newsletter d'Ingetel-Bet . Alors, pourquoi ne pas inventer des formes de mutualisation informatique, réseaux télécom dans les immeubles où les équipements seraient placées dans des parties privées d'une salle commune qui elle serait conforme aux préconisations d'économie d'énergie?  Certains prestataires offren...

L'acronyme du jour: le Petit Bang (Bits Atomes Neurones Gênes)

C'est à ma connaissance le groupe ETC qui a inventé il y a quelques années cet acronyme BANG (Bits Atoms Neurons Genes) qui a le gros avantage de dire la même chose en anglais et en français. Et pour ne pas le confondre avec le Big Bang, il l'appelle le Petit Bang. Il désigne la convergence de technologies vers une sorte de plateforme commune qui  permettrait une  fusion de technologies  : nanotechnologie, biotechnologie, technologies de l'information et neuro-technologies convergent en une seule plate-forme techno-logique commune . Le Petit Bang manipule aussi facilement les bits d'information  que les atomes de la matière, les neurones du cerveau et les gènes qui codent pour la vie . Exemples de technologies « convergentes » : nanobiotechnologie , biologie synthétique , ADN informatique et neuro-ingénierie. Si on veut, on peut aussi dire NBIC= Nanotechnologie, Biotechnologie, Informatique et sciences Cognitives). Et hop ! source image