L'histoire des sciences nous montre qu'on a besoin des outils en premier. Puis, on obtient les data. Puis, on peut établir la théorie. En enfin, on peut parvenir à la compréhension. Pas de théorie sans technologie.
Ed Boyden est professeur de génie biologique et de sciences cognitives au MIT Media Lab et àl'Institut McGovern MIT. Il dirige le Groupe de Neurobiologie synthétique.
Ed Boyden est professeur de génie biologique et de sciences cognitives au MIT Media Lab et àl'Institut McGovern MIT. Il dirige le Groupe de Neurobiologie synthétique.
L'histoire des sciences… discute de cette question depuis plus d'un siècle ! Entre Bachelard, Koyré, Sarton, Thomas Kuhn et les autres, on aurait du mal à trouver ce bel assentiment… théorique. Même pour Galilée, ce n'est vrai qu'en partie (premier usage de la longue-vue en astronomie), puisqu'il était avant tout motivé par la conviction philosophique que les maths sont le langage de la Nature. Conviction qui remonte aux Pythagoriciens, lesquels faisaient beaucoup "de théorie sans technologie". À moins de considérer l'héritage géométrique des Egyptiens comme une "technologie"… mais alors où est la limite entre outil et théorie ? Et entre "data" et "modèle" (cf. Paul Edwards, "A Vast Machine")?
RépondreSupprimerJ'arrête là, sinon j'appelle mon éditeur !
Cordialement.
Pierre MK