Un ami m'offre Vingt-cinq poèmes, dix gravures en bois , de Tristan Tzara et de Hans (Jean) Arp. Livre étonnant pour ceux qui ne le connaissent pas, symbole du mouvement Dada dont les deux auteurs furent les fondateurs. Des textes sur une justification étroite avec des mots qui s'entrechoquent, des règles grammaticales chamboulées, de grandes taches noires comme illustration... J'ai voulu rendre hommage, à mon humble manière , avec un style poétique plus conventionnel, à la fois à mon ami et aux auteurs. Et quoi de mieux comme illustrations que des oeuvres de Sophie Taeuber Arp, femme de Jean Arp, artiste, peintre, sculpteur et danseuse, l'une des âmes et actrices du mouvements dada et du surréalisme. sud rempart du moustiquaire vitres ouvrant grand le cœur soudain le chant des cigales s’est éteint pleine lune sa lumière efface les étoiles attente mystère du trou creusé par la disparition progressive des gutturalités enfantines répétition silenc