J'ai voulu écrire un poème d'amour en hommage à Louis Aragon (quelle audace de ma part n'est-ce pas?) vous savez "Mon sombre amour d'orange amère..." etc (si bien chanté par Léo Ferré). Je cherché ardemment comment l'illustrer. Les quelques tableaux anciens, modernes ou contemporains que je chine ne me plaisent pas, c'est trop appuyé, ou trop fleur bleue, ou trop abstrait. A force de chercher ce qui peut le mieux exprimer l'amour, on finit par tomber sur des nus, évidemment. Quoi de plus simple qu'un nu en effet? Et là j'ai la chance de pouvoir comparer deux nus exceptionnels , de 60 ans d'écart, le Big Study for Nude de Tom Wesselmann (1976) et l'illustrissime incomparable Nu couché d'Amédéo Modigliani (1917-1918).
Voila ce que cela donne en mise en scène dans Galerie Amavero
Texte de Luc Fayard illustré par deux nus peints à 60 ans d'écart : Big Study for Nude, de Tom Wesselmann (1976) et l'illustrissime Nu couché d'Amedeo Modigliani (1917)
Voila ce que cela donne en mise en scène dans Galerie Amavero
ma femme
ma complice
des heures imparfaites
à la grâce dénouée
mon envie d’ombre
où se cacher le jour
ma forêt de senteurs
et de chuchotements
mon fanal de brume
ensorcelée
mon canal lent et droit
au secret chemin de halage
mon horizon magique
mer et vent mêlés
mon eau de source
rivière et cascade
où s’abreuver
ma musique aux notes
plus blanches que la lumière
mon sourire cicatrice
de l’aube indécise
ma couleur d’outremer
profonde et fière
ma tour du futur cerclée
de nuages débridés
mon infusion de mots
tenaces cris de vérité
mon cœur de tambour
et de fanfare enguirlandée
mon rire impérieux
dans la tempête
ma voie de règne ensoleillée
mes yeux profonds de l’apnée
mon archange de paix
ma vie
mon éternité
Hommage à Louis Aragon
des heures imparfaites
à la grâce dénouée
mon envie d’ombre
où se cacher le jour
ma forêt de senteurs
et de chuchotements
mon fanal de brume
ensorcelée
mon canal lent et droit
au secret chemin de halage
mon horizon magique
mer et vent mêlés
mon eau de source
rivière et cascade
où s’abreuver
ma musique aux notes
plus blanches que la lumière
mon sourire cicatrice
de l’aube indécise
ma couleur d’outremer
profonde et fière
ma tour du futur cerclée
de nuages débridés
mon infusion de mots
tenaces cris de vérité
mon cœur de tambour
et de fanfare enguirlandée
mon rire impérieux
dans la tempête
ma voie de règne ensoleillée
mes yeux profonds de l’apnée
mon archange de paix
ma vie
mon éternité
Hommage à Louis Aragon
Texte de Luc Fayard illustré par deux nus peints à 60 ans d'écart : Big Study for Nude, de Tom Wesselmann (1976) et l'illustrissime Nu couché d'Amedeo Modigliani (1917)
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